Le biofilm : l’ennemi invisible que le protocole de détartrage traditionnel ne contrôle pas
- BlancOne France
- 10 oct.
- 3 min de lecture
Dans la pratique quotidienne, beaucoup de patients assimilent encore l’hygiène dentaire à “un détartrage pour enlever le tartre”.
Pourtant, la science est claire : le véritable ennemi n’est pas seulement le tartre, mais aussi le biofilm. Invisible à l’œil nu, complexe, structuré, il est à l’origine de la majorité des pathologies bucco-dentaires. Et le détartrage classique, limité à l’élimination mécanique du tartre, ne suffit pas à le contrôler.

1. Qu’est-ce que le biofilm ?
Le biofilm est une fine couche polymicrobienne qui adhère aux surfaces dentaires, gingivales et prothétiques.
Ce n’est pas une simple accumulation de bactéries libres : il s’agit d’une communauté organisée protégée par une matrice extracellulaire.
Cette organisation rend le biofilm hautement résistant aux méthodes classiques de nettoyage et même aux antimicrobiens.
👉 Comme le décrit Marsh (2010), le biofilm est une véritable “écosystème microbien” capable de s’adapter et de survivre malgré les interventions ponctuelles.
2. Biofilm vs tartre : une différence fondamentale
Beaucoup de patients (et parfois de praticiens) confondent encore biofilm et tartre.
Tartre = calcification du biofilm, visible, dur, souvent supra-gingival.
Biofilm = couche invisible, souple, présente partout, responsable de l’inflammation et de la dysbiose.
⚠️ Le détartrage classique agit sur le tartre, mais laisse en grande partie le biofilm intact, notamment dans les zones interdentaires et sous-gingivales.
3. Les conséquences cliniques du biofilm non contrôlé
Les études sont unanimes : un biofilm persistant entraîne :
Caries (colonisation par Streptococcus mutans et autres bactéries acidogènes).
Maladies parodontales (gingivites, parodontites via Porphyromonas gingivalis, Tannerella forsythia, Treponema denticola).
Impacts systémiques : inflammation chronique associée aux maladies cardiovasculaires, au diabète et aux complications obstétricales (Tonetti & Jepsen, 2017).
👉 Comme le souligne Hajishengallis (2014), la dysbiose du biofilm est le moteur principal des pathologies parodontales.
4. Pourquoi le détartrage seul est insuffisant
Le protocole classique (ultrasons + polissage) ne :
cible pas spécifiquement le biofilm,
ne propose pas de diagnostic visuel (aucun révélateur utilisé),
ne motive pas le patient (pas d’implication dans la compréhension de son hygiène),
n’offre pas de confort ou de bénéfice esthétique immédiat.
En pratique, cela conduit à une prophylaxie réactive, qui traite les dépôts visibles mais laisse intact le substrat pathogène invisible.
5. Le protocole moderne : diagnostic et élimination du biofilm
Un protocole comme Clean&White change la donne :
Révélateur de plaque : diagnostic visuel immédiat du biofilm → pédagogie et motivation patient.
Aéropolissage doux : élimination ciblée du biofilm supra- et sous-gingival, avec poudres à granulométrie fine.
Réduction des ultrasons : uniquement pour le tartre résiduel, avec inserts adaptés.
Eau chauffée à 30 °C : confort, réduction des sensibilités.
Éclaircissement et reminéralisation final : bénéfice visuel immédiat, qui ancre la perception positive du soin.
6. Les bénéfices pour le praticien
Cliniques : contrôle réel du facteur étiologique principal (biofilm) → amélioration des résultats parodontaux et carieux.
Prévention systémique : meilleure santé générale des patients.
Expérience patient : transformation d’un acte redouté en soin apprécié et demandé.
Économiques : séance valorisée (100–250 €), fidélisation, bouche-à-oreille positif.
Conclusion
Le détartrage classique traite le symptôme (tartre), mais ignore la cause (biofilm). En 2026, la prophylaxie doit évoluer : passer d’un acte mécanique et réactif à un protocole préventif, diagnostique et complet.
Clean&White incarne cette transition : il fait du contrôle du biofilm un véritable levier de santé et de différenciation pour le cabinet.
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📚 Références clés
Marsh PD. (2010). Microbial ecology of dental plaque and its significance in health and disease. Adv Dent Res.
Hajishengallis G. (2014). The inflammophilic character of the periodontitis-associated microbiota. Mol Oral Microbiol.
Tonetti MS, Jepsen S, et al. (2017). Impact of the global burden of periodontal diseases on health, nutrition, and wellbeing. J Clin Periodontol.
Van der Weijden F, Slot DE. (2019). Efficacy of mechanical plaque removal: a systematic review. Int J Dent Hyg.




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