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Le biofilm : l’ennemi invisible que le protocole de détartrage traditionnel ne contrôle pas

Dans la pratique quotidienne, beaucoup de patients assimilent encore l’hygiène dentaire à “un détartrage pour enlever le tartre”.

Pourtant, la science est claire : le véritable ennemi n’est pas seulement le tartre, mais aussi le biofilm. Invisible à l’œil nu, complexe, structuré, il est à l’origine de la majorité des pathologies bucco-dentaires. Et le détartrage classique, limité à l’élimination mécanique du tartre, ne suffit pas à le contrôler.


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1. Qu’est-ce que le biofilm ?


  • Le biofilm est une fine couche polymicrobienne qui adhère aux surfaces dentaires, gingivales et prothétiques.

  • Ce n’est pas une simple accumulation de bactéries libres : il s’agit d’une communauté organisée protégée par une matrice extracellulaire.

  • Cette organisation rend le biofilm hautement résistant aux méthodes classiques de nettoyage et même aux antimicrobiens.


👉 Comme le décrit Marsh (2010), le biofilm est une véritable “écosystème microbien” capable de s’adapter et de survivre malgré les interventions ponctuelles.


2. Biofilm vs tartre : une différence fondamentale


Beaucoup de patients (et parfois de praticiens) confondent encore biofilm et tartre.


  • Tartre = calcification du biofilm, visible, dur, souvent supra-gingival.

  • Biofilm = couche invisible, souple, présente partout, responsable de l’inflammation et de la dysbiose.


⚠️ Le détartrage classique agit sur le tartre, mais laisse en grande partie le biofilm intact, notamment dans les zones interdentaires et sous-gingivales.


3. Les conséquences cliniques du biofilm non contrôlé


Les études sont unanimes : un biofilm persistant entraîne :


  • Caries (colonisation par Streptococcus mutans et autres bactéries acidogènes).

  • Maladies parodontales (gingivites, parodontites via Porphyromonas gingivalis, Tannerella forsythia, Treponema denticola).

  • Impacts systémiques : inflammation chronique associée aux maladies cardiovasculaires, au diabète et aux complications obstétricales (Tonetti & Jepsen, 2017).


👉 Comme le souligne Hajishengallis (2014), la dysbiose du biofilm est le moteur principal des pathologies parodontales.


4. Pourquoi le détartrage seul est insuffisant


Le protocole classique (ultrasons + polissage) ne :


  • cible pas spécifiquement le biofilm,

  • ne propose pas de diagnostic visuel (aucun révélateur utilisé),

  • ne motive pas le patient (pas d’implication dans la compréhension de son hygiène),

  • n’offre pas de confort ou de bénéfice esthétique immédiat.


En pratique, cela conduit à une prophylaxie réactive, qui traite les dépôts visibles mais laisse intact le substrat pathogène invisible.


5. Le protocole moderne : diagnostic et élimination du biofilm


Un protocole comme Clean&White change la donne :


  • Révélateur de plaque : diagnostic visuel immédiat du biofilm → pédagogie et motivation patient.

  • Aéropolissage doux : élimination ciblée du biofilm supra- et sous-gingival, avec poudres à granulométrie fine.

  • Réduction des ultrasons : uniquement pour le tartre résiduel, avec inserts adaptés.

  • Eau chauffée à 30 °C : confort, réduction des sensibilités.

  • Éclaircissement et reminéralisation final : bénéfice visuel immédiat, qui ancre la perception positive du soin.


6. Les bénéfices pour le praticien


  • Cliniques : contrôle réel du facteur étiologique principal (biofilm) → amélioration des résultats parodontaux et carieux.

  • Prévention systémique : meilleure santé générale des patients.

  • Expérience patient : transformation d’un acte redouté en soin apprécié et demandé.

  • Économiques : séance valorisée (100–250 €), fidélisation, bouche-à-oreille positif.


Conclusion


Le détartrage classique traite le symptôme (tartre), mais ignore la cause (biofilm). En 2026, la prophylaxie doit évoluer : passer d’un acte mécanique et réactif à un protocole préventif, diagnostique et complet.


Clean&White incarne cette transition : il fait du contrôle du biofilm un véritable levier de santé et de différenciation pour le cabinet.


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📚 Références clés

  • Marsh PD. (2010). Microbial ecology of dental plaque and its significance in health and disease. Adv Dent Res.

  • Hajishengallis G. (2014). The inflammophilic character of the periodontitis-associated microbiota. Mol Oral Microbiol.

  • Tonetti MS, Jepsen S, et al. (2017). Impact of the global burden of periodontal diseases on health, nutrition, and wellbeing. J Clin Periodontol.

  • Van der Weijden F, Slot DE. (2019). Efficacy of mechanical plaque removal: a systematic review. Int J Dent Hyg.

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