L'évolution des séances d'hygiène : du détartrage mécanique au soin de prévention complet.
- BlancOne France
- 10 oct.
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
L’hygiène dentaire est avant tout un acte médical préventif. Elle permet de contrôler le biofilm, de réduire le risque carieux et parodontal, et d’améliorer la santé générale du patient. C’est une mission fondamentale du chirurgien-dentiste.
Mais il faut aussi reconnaître la réalité quotidienne : en France, le détartrage classique est chronophage, mal rémunéré, peu apprécié des patients et ne permet pas toujours de répondre aux standards de prévention actuels.
Résultat : un soin pourtant essentiel à la santé bucco-dentaire devient mal vécu par les patients, mal valorisé par le système, et parfois expédié, faute de temps et de rentabilité.
C’est là qu’intervient une approche modernisée comme Clean&White :
elle répond d’abord à la mission première du praticien → prévenir et protéger la santé bucco-dentaire et générale des patients,
et elle permet en même temps de redonner de la valeur économique à un soin vital, au lieu de le laisser dévalorisé.
1. Pourquoi le détartrage classique est une impasse économique… et clinique ?
Le détartrage classique consiste à retirer mécaniquement le tartre déjà présent sur les dents. C’est un acte curatif, réalisé une fois que le problème est installé. Il ne prévient ni la reformation du biofilm, ni la réapparition du tartre, ni les inflammations gingivales qui en découlent.
En d’autres termes : on efface les conséquences, sans jamais traiter la cause.
Le problème, c’est que le biofilm, cette fine couche de bactéries invisibles, se reforme en quelques heures. Sans un contrôle régulier et complet, il se minéralise en tartre, entretenu par le cercle vicieux : inflammation → saignement → plaque → tartre → nouvelle inflammation.
Cliniquement et économiquement, le détartrage classique montre donc ses limites :
Tarif figé : difficile de couvrir correctement le temps, le matériel et les charges au tarif de 28,92€ (ou 43,38€).
Peu de valeur perçue : le patient voit peu de bénéfice concret, donc il n’accepte pas un dépassement d’honoraires.
Acte subi : il est vécu comme une obligation, pas comme un soin volontaire de prévention.
👉 Tant que l’hygiène reste perçue comme un acte curatif et mécanique, elle restera déficitaire pour le cabinet et insatisfaisante pour le patient.
2. Créer de la valeur grâce à la prévention et au confort
La valeur d’un soin ne dépend pas seulement de l’acte technique, mais de l’expérience et du résultat perçu. C’est tout l’enjeu du protocole Clean&White : transformer un détartrage mécanique en un soin complet, préventif, indolore et esthétiquement valorisant, rendu possible grâce à une technologie et un protocole dédiés.
Avec une approche modernisée comme Clean&White, le soin ne se résume plus à éliminer du tartre : il devient une séance complète de prévention, de pédagogie et de confort.
1. Diagnostic visuel et pédagogique : Grâce au révélateur de biofilm, le patient visualise les zones à risque. C’est un moment clé d’éducation : on lui montre où le biofilm s’accumule et comment l’éliminer efficacement au quotidien (brossage, brossettes, rinçages).
2. Élimination douce et contrôlée du biofilm : L’aéropolissage est utilisé en première intention, afin d’éliminer une grande partie de la charge bactérienne présente en bouche (biofilm, taches, tartre récemment formé). Résultat : la quantité de dépôts résiduels est réduite, ce qui permet de limiter considérablement l’usage des ultrasons. Le soin devient ainsi plus rapide, plus précis et plus confortable.
3. Confort thermique et sensoriel : Une eau à 30 °C supprime toute douleur liée au froid, pour une séance agréable et bien tolérée. Le flux d’air et d’eau est régulé, et les poudres à faible granulométrie permettent d’éliminer le biofilm en douceur. Une expérience spa bucco-dentaire.
4. Ultrasons intelligents et non traumatiques : La vibration ultrasonique elliptique est spécialement calibrée pour préserver les tissus et garantir un soin sans douleur.
5. Finition esthétique et reminéralisante : La séance se termine par l’activation lumineuse du gel BlancOne CLICK Plus, qui libère de l’oxygène singulet. Ce processus reminéralise et éclaircit l’émail sans sensibilité, offrant un sentiment immédiat de propreté, d’éclat et de fraîcheur.
Résultat final : Une bouche assainie, des gencives apaisées, un sourire naturellement plus lumineux. Pour le patient, c’est une expérience de soin globale, agréable et motivante. Pour le praticien, c’est une séance optimisée, scientifiquement fondée et valorisante.
👉 Ces trois leviers, comprendre, ressentir, voir, transforment la perception du soin.
Le patient ne paie plus “pour un détartrage”, il investit dans sa santé, son confort et son apparence.
3. "Mes patients n’accepteront pas de payer plus cher qu’un simple détartrage".
C’est une objection fréquente. Mais dans la plupart des cas, ce n’est pas le patient qui refuse, c’est le praticien qui suppose à sa place. Les patients n’acceptent pas de payer plus cher pour la même chose. Mais quand on leur explique que :
le détartrage classique retire uniquement le tartre visible,
et que la prophylaxie Clean&White élimine aussi le biofilm invisible, prévenant ainsi la reformation du tartre, les inflammations gingivales, les saignements, la mauvaise haleine, et les problèmes de santé systémique, tout en offrant une expérience agréable,…ils comprennent la différence et l’acceptent volontiers.
Ce biofilm est la véritable cause des caries, des gingivites, des parodontites, et de certaines complications systémiques (diabète, cardiovasculaires, grossesse). Clean&White agit en amont de ces pathologies.
👉 C’est la différence entre retirer ce qui s’est déjà déposé et empêcher que cela se redépose. Comme un traitement anti-calcaire pour la machine à laver : on ne se contente pas de nettoyer, on prévient la formation du problème.
Exemple : Comme chez l'opticien, le patient a droit à une monture de base remboursée, mais lorsqu’on lui explique les avantages des verres plus fins, anti-reflets ou photochromiques, il choisit la version supérieure, car il comprend la valeur ajoutée pour son confort et sa santé.
Dans les cabinets formés à Clean&White, le taux d’acceptation du protocole dépasse 70 %, toutes zones confondues — grandes villes, banlieue, campagne.
Pourquoi ? Parce que les patients, où qu’ils soient, veulent préserver leurs dents et leurs gencives lorsqu’on leur explique clairement le bénéfice santé.
4. Script concret pour présenter le soin au patient.
Au fauteuil, ou même en salle d’attente, on peut orienter le patient avec 2 ou 3 questions :
Santé gingivale
“Vous arrive-t-il de saigner au brossage ?”
“Vos gencives sont parfois sensibles ou gonflées ?”
Hygiène & haleine
“Vous avez parfois une sensation d’haleine chargée le matin ?”
“Vous sentez une pellicule qui revient vite après le brossage ?”
Esthétique
“Souhaitez-vous qu’on élimine les taches superficielles de café, thé, tabac… ?”
“Vous aimeriez que vos dents paraissent plus lumineuses à la fin de la séance ?
Voici un exemple de discours que le praticien ou l'assistante peut utiliser :
"Bonjour, aujourd’hui, on va réaliser votre séance d’hygiène.
En regardant vos dents, on voit du tartre, mais aussi une fine couche invisible qu’on appelle biofilm (ou plaque dentaire). Ce biofilm, c’est un amas de bactéries qui se dépose sur les dents, entre les dents et sous la gencive. C’est souvent lui qui provoque les caries, les inflammations, les saignements et parfois même des effets sur la santé générale, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires.
On a deux façons de traiter tout ça :
Le détartrage classique, qui retire surtout le tartre visible. Mais c’est un peu comme laver seulement le capot d’une voiture sans jamais nettoyer le reste.
Ou le soin Clean&White, plus complet, qui élimine le tartre mais aussi le biofilm et les colorations de surface, grâce à un jet d’eau tiède à 30°C et des poudres très fines, respectueuses de l’émail.
C’est beaucoup plus confortable, plus complet, et ça permet de repartir avec une bouche totalement assainie. Si on se limite au détartrage classique, le biofilm reste en place. Et les bactéries continuent à fragiliser les gencives et à entretenir l’inflammation, même si les dents paraissent propres. C’est pour ça que je recommande le soin Clean&White, plus complet et plus préventif. Il est à 150,00€, avec une partie remboursée comme un détartrage. Et en fin de séance, on peut appliquer un soin éclaircissant et reminéralisant de 10 minutes pour renforcer l’émail et raviver l’éclat naturel de vos dents. C’est un petit geste que j’aime offrir à mes patients.
Vous préférez qu’on parte sur le détartrage classique, ou sur le Clean&White plus complet et plus confortable ? “ »
5. La valorisation économique en pratique
Tarif conseillé : 100 à 250 € la séance, selon localisation et patientèle.
Temps moyen : 30-40 minutes selon le cas.
Rentabilité indirecte : fidélisation (patients qui reviennent d’eux-mêmes tous les 6 mois), bouche-à-oreille positif, image haut de gamme.
Augmentation de la demande esthetique pour d'autres types de soin (éclaircissement ambulatoire, orthodontie invisible, facettes....)
Taux horaire :
1. Détartrage classique – 28,92 € en 15 minutes
15 min = 0,25 h
28,92 ÷ 0,25 = 115,00€/h
2. Détartrage classique – 43,38€ en 15 minutes
15 min = 0,25 h
43,38 ÷ 0,25 = 173,00€/h
3. Protocole Clean&White – 130€ en 30 minutes
30 min = 0,5 h
130 ÷ 0,5 = 260 €/hh
4. Protocole Clean&White – 200€ en 30 minutes
30 min = 0,5 h
200 ÷ 0,5 = 400 €/h
👉 Là où le détartrage classique est un centre de coûts, Clean&White devient un centre de profit récurrent et prévisible.
6. Comment facturer un soin Clean&White ?
Facturation mixte recommandée :
Acte pris en charge par la CCAM. Selon le cas clinique, le praticien peut coter :
HBJD001 : Détartrage supra-gingival et polissage des dents (28,92 €)
HBJD002 : Détartrage complet, sus et sous-gingival (43,38 €)
HBJD003 : Surfaçage radiculaire par sextant (si besoin, pour les patients à risque parodontal).
Actes complémentaires hors nomenclature (HN). Les phases non couvertes par la CCAM (diagnostic du biofilm, aéropolissage) peuvent être facturées librement sous la forme d’un acte HN.
Exemple :
“Soin prophylactique avancé – diagnostic, élimination du biofilm, aéropolissage
”Tarif conseillé : 100 à 200 €, selon le niveau d’équipement et la localisation du cabinet.
Exemple de présentation sur le devis :
Total patient : 163,38 €→ avec 43,38 € remboursables et 120 € HN.
💬 Le devis remis au patient doit simplement distinguer la partie “remboursable” et “non remboursable” conformément aux règles de transparence (article L1111-3 du Code de la santé publique).
🧭 À retenir
Clean&White ne remplace pas le détartrage : il le complète et le valorise.
Le praticien peut donc coter le détartrage CCAM et ajouter un acte HN distinct.
Le tout s’intègre naturellement dans la logique de prévention primaire reconnue par les recommandations européennes (EFP 2015).
👉 Résultat : une facturation claire, légale et valorisante, où le patient comprend exactement ce qu’il paie et pourquoi.
💰 7. Projection financière : le vrai impact pour le cabinet
Le passage d’une séance de détartrage classique à un soin prophylactique modernisé comme Clean&White ne change pas seulement l’expérience patient : il transforme aussi la structure économique du cabinet.
Prenons un exemple concret (hypothèse réaliste)
15 soins d’hygiène par semaine
soit 60 soins par mois
🔸 Scénario 1 : Détartrage classique (HBJD002 – 43,38 €)
En pratique, une fois le coût du matériel, de l’assistante et des charges inclus, le détartrage classique devient à peine rentable, voire déficitaire.
🔸 Scénario 2 : Protocole Clean&White (150 €)
Le soin devient un centre de profit récurrent, tout en améliorant la santé bucco-dentaire et la satisfaction des patients.
Conclusion
Valoriser économiquement la prophylaxie ne dépend pas seulement du tarif : c’est la perception de valeur par le patient qui fait toute la différence. Avec Clean&White, le dentiste ne propose plus un “détartrage” contraint, mais un soin de prévention et de bien-être complet, confortable et visible.
Résultat :
patients satisfaits,
bouche-à-oreille renforcé,
et une activité rentable et différenciante pour le cabinet.
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📚 Références clés
Chapple ILC, Van der Weijden F, et al. (2015). Primary prevention of periodontitis: consensus report of the EFP. J Clin Periodontol.
Walsh T, et al. (2016). Patients’ values and preferences regarding oral health interventions. Cochrane Database Syst Rev.
Glick M, Williams DM, et al. (2012). FDI Vision 2020: shaping the future of oral health. Int Dent J.
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